Volley-ball: Un avenir radieux à arracher avec le concours de tous

Volley-ball: Un avenir radieux à arracher avec le concours de tous

La fédération de volley-ball du Congo ne dispose à ce jour que de trois ligues qui sont opérationnelles sur l’ensemble du territoire national, il s’agit de Kinshasa, Haut-Katanga et Lualaba.

Deux ans après la création de la ligue de volley-ball du Lualaba, ce sport fait partie des disciplines qui se démarquent au Lualaba.

De l’existence de l’entente urbaine à l’entente provinciale jusqu’à la création de la ligue, cette instance sportive regorge actuellement toutes les entités subdélégataires ( Fungurume, Kolwezi et Sandoa). Au-delà des difficultés de se doter des bons encadreurs techniques pour l’envol de ce sport, le volley-ball lualabais est loin de refléter l’image des années de gloire de 1980 dans la ville de Kolwezi.

Nous vous proposons l’interview exclusive que nous a accordé le Président de la ligue de volley-ball du Lualaba, Jean de la Croix KITUNGWA.

« Petit à petit l’oiseau fait son nid, pour l’instant notre entité ne compte qu’un seul entraîneur qualifié, en la personne de monsieur Lama et avons besoin d’un bon nombre d’encadreurs techniques pour relever le niveau de nos équipes dans les trois ententes que nous dirigeons.

Notre souci majeur est de hisser le volley-ball au diapason des clubs de l’Afrique du Nord, mais hélas ! Nous sommes confrontés à l’éternel problème des infrastructures sportives, sur les plans organisationnel et structurel au sein des équipes, ce qui constitue pour nous un véritable casse-tête pour l’évolution de notre chère discipline, tant au niveau national que local.

Nous osons croire qu’avec un bel encadrement comme celui qu’offre le TP Mazembe et actuellement le FC Saint Éloi lupopo dans le football, le volley-ball lualabais peut se donner un bouffé d’oxygène.

En outre, nous avons la mal chance d’organiser notre championnat avec des équipes dont les comités sportifs ne détiennent pas des moyens financiers nécessaires afin de répondre aux exigences de l’art (discipline).

Nous nous trouvons généralement dans l’obligation de conjuguer avec ce que nous proposent les clubs en attendant que tout s’harmonise avec bien entendu un peu d’effort. Sinon nous existons et avançons à pas pesant. »

Jean de la croix KITUNGWA pense que seule l’entente urbaine de volley-ball de Kolwezi semble se distinguer, bien que beaucoup d’efforts doivent encore être déployés à Fungurume-Kakanda et bien plus encore à Sandoa où tout est à refaire.

Au demeurant, comme pour les autres sports en R.D Congo et particulièrement au Lualaba, le volley-ball a nettement besoin des installations sportives appropriées et doit également proposer du spectacle qualitativement pour attirer davantage les sponsors afin de rentabiliser ses évènements (championnats).

La lutte est dure, mais avec un peu d’abnégation, de courage et de volonté, le comité de la ligue de volley-ball du Lualaba peut sceller la relance de cette discipline sportive longtemps restée dans la fumée…

Willy NZAM Fils

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