Lubumbashi: Carence du carburant, impact négatif sur les transports en commun
Depuis presqu’un mois, le carburant dans la ville de Lubumbashi est devenu une denrée rare après la fermeture de plusieurs stations par les Ministères Nationaux des hydrocarbures et de Finances, qui ont suspendu le droit de l’importation de carburant à certaines stations qui n’étaient pas en règle avec l’état, et ce, selon les informations de l’inspection générale de finance, IGF.
Actuellement à Lubumbashi, pas plus de 10 stations ouvrent pour ravitailler les motocyclistes et les conducteurs de transport en commun. Selon nos recherches, certaines stations préfèrent « collaborer » avec les vendeurs détaillants, communément appelés « Kadhafi » à un prix qui s’élève à 2.250 FC le litre pour revendre le même litre à 5.000FC voire 6.000FC selon la situation géographique.
Les conséquences de cette carence sont néfastes, car il se constate une majoration du prix de transports. Le tronçon payé autrefois à 500Fc, passe de ce montant à 1000Fc pour les bus, et de 1.000Fc à 1.500Fc voire 2000Fc pour les taxis.
Face à cette difficulté, les voix s’élèvent à Lubumbashi pour dénoncer cette situation qui ne profite à personne tout en demandant aux stations services de se mettre en ordre avec le gouvernement, et au Gouvernement de trouver une solution rapide pour aider la population.
#Daniel faray