Il était une fois Noël

Lecture du livre du prophète Isaïe (52, 7-10).
Psaumes 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6.
Lecture de la lettre aux Hébreux (1, 1-6).
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 1-18).

Nous célébrons la fête de Noël d’abord par une invitation spéciale du ciel venant de messagers de Dieu, en Luc 2, 9-14 : les anges, nous apportent la Bonne Nouvelle et célèbrent avec nous Noël.

Puis parce que les Écritures nous invitent à élever la voix, à crier de joie c’est-à-dire à célébrer ce grand événement. Nous savons tous que la Parole ne passera jamais. Nous devons donc fêter comme dans Esaïe51, 8-9 : « ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie,… »

De ce qui précède, j’ai le droit et la raison de crier, de fêter, de célébrer car Mon Seigneur, le Verbe, qui était auprès de Dieu, et qui était Dieu, a accepté de prendre chair pour me sauver. Par sa venue, je suis uni à la divinité de celui qui a pris mon humanité. Il est mon tout, celui qui me libère, qui me délivre, qui me sauve et qui me restaure dans ma dignité d’enfant de Dieu. Il me donne par cette fête le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Surtout que je le reçois comme Lumière de ma vie. (Jean 1, 12 et 8, 12). Donc, nous sommes obligés de le fêter ou de fêter Noël.

Je tiens la date du 25 décembre car mon Seigneur est la véritable lumière de Dieu. C’est lui, le créateur du soleil. Il doit récupérer sa place et être célébré en cette date pour aider les païens qui attribuaient ce jour à la célébration du dieu soleil, à honorer non pas la créature mais le Créateur (Romains 1, 16-25). Je n’ai point honte surtout que j’ai la certitude que Dieu avait demandé à Gédéon de construire l’autel du vrai Dieu au même endroit où était dressé celui de Baal qu’il devait démolir au préalable (Jg 6, 25-26). Voilà, c’est cette recommandation du Seigneur qui m’a poussé à fêter le 25 Décembre. Ainsi je démoli la célébration de la naissance du dieu soleil, et j’établis la grande célébration de la naissance du Créateur du soleil, Jésus le Christ, lui la Lumière véritable, venue pour rendre témoignage à la lumière (Jn 1, 5-9). Lui, la lumière du monde (Jn 8, 12 ; Is 42, 6). Lui, la lumière d’en haut qui vient me libérer (Luc 1, 71. 78).

En fêtant Noël, je célèbre la victoire de la Lumière sur les ténèbres. Toutes les ténèbres de haine, de jalousie, de péché, de sorcellerie, de maladies, d’échecs à répétition qui trônaient dans ma vie cèdent la place à la véritable Lumière qu’est Jésus Christ!

Et Noël, nous rappelle l’humilité de Dieu. Il est question de l’abaissement de Jésus, mon Sauveur, ton Sauveur et notre Sauveur. Il accepte de s’abaisser et de prendre ma condition mortelle lui qui est Dieu. Par cette célébration de Noël, je lève l’option de vivre en toute humilité devant Dieu et devant les hommes, pour qu’un jour, je sois élevé à la dignité d’enfant de Dieu (1 jean 4, 4); surtout que je connais le secret de I Samuel 2, 1-9 et de Luc 1, 46-56 : Mon Seigneur déploie la force de son bras pour disperser ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses. Il renverse les puissants de leurs trônes, et il élève les humbles.

Nous nous souvenons toujours de nos bien-aimé(e)s. La célébration de Noël, me fait souvenir mon Bien-aimé qui est Jésus. Alors célébrons Noël pour bénéficier de largesses du Sauveur.
JOYEUX NOËL !

#Père Félix Lukusa