RDC : Sur la route du Mondial, les Léopards face au tournant le plus décisif !
Le peuple congolais retient son souffle : qualifiés ou pas encore ? La question fait la une de l’actualité. Après avoir franchi l’obstacle camerounais et dompté les Super Eagles du Nigeria, les Léopards se tiennent désormais à la porte du plus grand rendez-vous du football mondial. Une porte lourde, solide, mais pas infranchissable: Celle des barrages intercontinentaux.
Dans les rues de Kinshasa comme dans les quartiers populaires de Mbujimayi, Goma, Lubumbashi ou Kisangani, une même musique circule : « Tokolonga !, Eloko ya Makasi ! ». Le pays y croit, car cette équipe a déjà montré qu’elle possède le cœur, la discipline et la grinta nécessaires pour déplacer les montagnes.
Un nouveau défi, une nouvelle bataille
La prochaine étape, ce n’est plus l’Afrique. C’est le monde ! Les Léopards s’apprêtent à croiser le fer avec des nations venues des quatre coins du globe : Asie, Amérique du Sud, Océanie, et même la Concacaf. C’est un tournoi relevé, court, sans deuxième chance. Un seul faux pas, et le rêve s’arrête, les joies deviennent pleurs. Mais un seul grand soir, et l’histoire s’écrit, l’espoir s’enchaîne.
Le format est simple, un tournoi intercontinental s’impose :
• Les deux nations les mieux classées au classement FIFA entreront directement en finale du tournoi.
• Les quatre autres devront passer par un premier tour musclé.
• Au bout, seulement deux tickets pour la Coupe du monde 2026. Ce schéma montre que le Congo RD n’est pas encore qualifié au prochain Mondial, et attend le classement FIFA actualisé à l’issue des matchs internationaux qui se joueront ces 18 et 19 novembre pour connaître le sort concret de la prochaine étape.
Dans les vestiaires, on dit que les Léopards veulent éviter la case « premier tour ». Tout se jouera donc aussi dans les bureaux… Ceux de la FIFA, où le classement déterminera le chemin exact de la RDC.
Léopards : une équipe qui a tout de même retrouvé son âme
Cette RDC-là n’est plus celle qui doutait. Elle a retrouvé son visage, sa cohésion, sa mentalité de guerrier. Chancel Mbemba sonne la charge, Samuel Moutusamy fait le patron-sentinelle, Yoane Wissa ou Cédrick Bakambu apporte la percussion, et le public, le douzième Léopard, pousse, chante, crie, traverse les émotions comme si chaque match était une épopée nationale.
Les Congolais ne jouent pas seulement pour un billet vers la Coupe du monde : Ils jouent pour restaurer une fierté, pour montrer que le football congolais vit encore, respire encore, rêve encore.
Le pays derrière ses fauves
Kinshasa prépare déjà ses tambours. Dans les ngandas, on parle de la prochaine étape comme d’un événement historique. On évoque 1974, ce Mondial qui reste dans la mémoire collective, et l’on se dit qu’il est temps de revivre cette joie, de chanter à nouveau le nom du Congo parmi les grandes nations du football.
Le message est clair :
Les Léopards n’ont pas fait tout ce chemin pour s’arrêter au seuil du rêve.
Tokolonga ! Eloko ya makasi !
Tribune de Gédéon Mbikayi
