RDC: En quoi le processus d’enrôlement des électeurs est-il irrégulier pour Christian Mwando?

RDC: En quoi le processus d’enrôlement des électeurs est-il irrégulier pour Christian Mwando?

Il a fraîchement claqué la porte du ministère du Plan de la RDC, Christian Mwando, est remonté face aux multiples irrégularités observées depuis le lancement de la révision du fichier électoral dans la deuxième zone d’opération de la Commission Électorale Nationale Indépendante, notamment le Grand Katanga, où inscrire son nom sur les nouvelles listes électorales est devenu un baroud de plus musclés.

Christian Mwando Simba Kabulo, s’insurge contre une ventilation déséquilibrée des kits électoraux, et la minoration du nombre des sites d’enrôlement dans l’espace Katanga, d’un ton plaignant il s’exclame: « Par quelle magie, le Katanga qui a une grande superficie, peut avoir moins des bureaux d’enrôlement que le Kasaï », il faut corriger conclut-il. Par la même occasion, le délégué général du parti Ensemble pour la République en charge des finances Christian Mwando Nsimba a déposé au bureau de la CENI du Haut-Katanga mercredi 22 février 2023, le mémorandum de protestation de sa famille politique, contre ce qu’il qualifie de monnayage de la carte d’électeur, les listes préétablies et autres, « nous sommes porteurs d’un message pour la CENI et nous l’avons fait au bureau exécutif de la commission électorale nationale indépendante du Haut-Katanga, parce que nous sommes à Lubumbashi. Nous dénonçons le monnayage des cartes, les listes électorales préétablies des gens qui sont considérés comme des prioritaires pour l’enrôlement et surtout le nombre des bureaux de vote qui sont moindres pour le Katanga que pour le Grand Kasaï. Ceci peut avoir un grand impact sur le nombre des députés nationaux » a-t-il déclaré devant la presse.

Pour rappel, le processus d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle, se clôture ce samedi 25 février 2023, sauf prolongation de dernière minute. Selon le constat de nos rédacteurs à Lubumbashi, la majorité des lushois peinent encore à se faire enrôler.

Daniel Faray

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