RDC: Affaire CENI, « Nous voulons un consensus et non du désordre » ponctue Moïse Katumbi

RDC: Affaire CENI, « Nous voulons un consensus et non du désordre » ponctue Moïse Katumbi

Le président de Ensemble pour la République, a effectué ce jeudi 21 octobre une descente surprise à la Kenya l’une des communes chaudes de la ville de Lubumbashi.

Accompagné de quelques cadres de son parti en province, le numéro de Ensemble a circulé sur quelques avenues de cette commune traînant derrière lui une foule immense. Alors que ce dernier échangeait en citoyen avec les personnes qui traînaient à son passage, cet échange s’est transformé aussitôt en un meeting populaire.

Durant ce meeting tenu à l’improviste, l’ancien gouverneur du Katanga est revenu sur la question de la désignation des animateurs de la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui fait couler beaucoup d’encres et de salives après l’entérinement par l’Assemblée nationale de 12 des 15 membres de cette institution d’appui à la démocratie dont le président Denis Kadima, désigné par 6 six confessions religieuses mais contesté par l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo (ECC).

Comme dans sa lettre adressée récemment au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Moïse Katumbi a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de privilégier le consensus dans ce processus de désignation des membres de la centrale électorale pour aboutir à des élections libres, transparentes et apaisées en 2023.

« Nous ne voulons pas du désordre, nous voulons un consensus. Nous voulons le consensus. Ça ne veut pas dire que les gens se sont tus, si nous privilégions l’amour c’est pour permettre à ce que le pays aille de l’avant. Je vous demande d’ouvrir les yeux, nous avons besoin d’un consensus. Le consensus c’est pour permettre à ce que la paix règne dans le pays », a déclaré Moïse Katumbi.

« Nous nous opposons au débauchage de membres, ce n’est pas cette politique que nous cherchons. Notre amour est pour le Congo. J’ai envoyé une lettre, commencez à suivre la réponse. Ouvrez les yeux et les oreilles », a-t-il ajouté.

Sur demande de la population venue nombreuse pour l’écouter, Moïse Katumbi a également évoqué la question du Registre des appareils mobiles (RAM). Le patron d’Ensemble pour la République a réitéré la position de son parti à ce sujet qui est la suppression pure et simple de cette taxe. « Nous avons déjà demandé au gouvernement de supprimer le RAM. Les gens ont faim, ils n’ont pas d’argent. Si le pays évolue et les salaires atteignent les 300 dollars, à ce moment on pourra restaurer le RAM. Vous aviez suivi notre communiqué, nous refusons le RAM », a-t-il renchéri.

#Alfred MWEHU

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