Lubumbashi: Nouvelle grève des pétroliers en gestation
Les responsables des stations services de Lubumbashi exigent la majoration de prix du carburant, cela suite à une nouvelle taxe qui aurait été imposée par le gouvernement, avancent-ils.
Depuis la matinée de ce lundi 04 juillet, 90% des stations services n’ont pas ouvert. Certains conducteurs de transport en commun sont obligés de recourir chez les Kadhafi pour s’approvisionner, malheureusement 1 litre se négocie à 3500fc, soit un ajout de 1200fc comparativement au prix à la pompe.
Cette fermeture, qui est à la base d’une carence totale des hydrocarbures dans la ville cuprifère motive les conducteurs de transport en commun à imposer un nouveau rythme aux passagers. Conséquence, les arrêts de bus se vident de véhicules, chose qui pénalise certains lushois à atteindre leur lieu de services.
Jean Tshola, conducteur d’un Mini-bus, rencontré à l’entrée de la ville dénonce le jeux de ping-pong entre les pétroliers et le gouvernement, « une nouvelle hausse de prix de carburant à la pompe va paralyser le secteur du transport en commun, nous demandons une collaboration entre les deux parties, avant que le pire n’arrive » a-t-il exhorté.
Pour rappel, la mairie de Lubumbashi, a récemment, dans un arrêté, mis en garde les conducteurs qui oseraient majorer le prix du transport, et que le contrevenant devrait pour ce faire payer une amende allant de 150 à 250$.
Avec cette carence de carburant qui s’observe depuis la matinée, les conducteurs attendent une communication officielle des autorités compétentes.
#Swedd.