Kolwezi: Volley-ball, défis et perspectives de la discipline

Kolwezi: Volley-ball, défis et perspectives de la discipline

Le volley-ball est parmi les disciplines sportives qui ont donné du baume aux coeurs des amateurs de kolwezi dans les années 80, mais s’est malheureusement effondrée suite à la chute de la Gécamines.

Gouverne.info consacre une page spéciale à la discipline de la balle au filet.

Entretien exclusif avec Héritier KAMENE, le président de l’entente de volleyball de Kolwezi qui renaît de ses cendres.

Willy NZAM Fils
Quel est l’état de lieu de votre entité que vous gérez depuis 3 ans?

Héritier KAMENE
Ça fait 3 ans que nous gérons l’entente urbaine de volleyball de Kolwezi, malgré les difficultés, nous avançons, quand je suis venu aux affaires il n’y avait que deux (2) équipes masculines et la version féminine n’existait pas encore, aujourd’hui je peux me féliciter car nous en sommes à cinq(5) clubs chez les hommes et huit (8) chez les dames, et il faut mentionner que par rapport aux équipes féminines, nous sommes la deuxième entité qui regorge beaucoup d’équipes en version féminine au pays après juste Kinshasa.

Willy NZAM Fils
Quel est l’héritage de l’organisation de la coupe du Congo de la volleyball à Kolwezi ?

Héritier KAMENE
Nous devons signaler que l’organisation de la compétition nationale à Kolwezi est un mérite par rapport à la bonne prestation lors de notre première année avec l’équipe de VC Blessing hommes, et nous étions classés 4ème, et c’était le club non kinois qui était arrivé en quart de finale et ça avait motivé la fédération de nous octroyer l’organisation de la messe nationale. C’était une bonne expérience et nous avons beaucoup appris en termes d’héritage, nous expliquions le volley avec de manière traditionnelle et le passage de la coupe du Congo nous a permis de nous adapter, changer des méthodes et nous mettre sur le diapason.

Le niveau national étant nettement élevé, a également créé l’esprit d’émulation dans le chef de nos joueurs qui se croyaient déjà arrivés alors que le chemin à parcourir est encore long.

Willy NZAM Fils
Quel était le niveau de vos équipes avant l’avènement de la Coupe du Congo ?

Héritier KAMENE
Le niveau de nos équipes est trop bas et lorsque vous comparez le niveau par rapport à la République mais avec beaucoup plus d’espoir parceque les autres, s’il faut se référer à Kinshasa, vous trouverez de grande dame qui ont pratiquement l’âge de la mère de la jeune fille que nous encadrons ici à Kolwezi, nous avons plus songé à la jeunesse et acceptons que nous avons un niveau faible chez les séniors en parlant de l’expérience mais riche et performant en termes des talents.

Willy NZAM Fils
Avez-vous l’accompagnement de l’autorité urbaine ?

Héritier KAMENE
Non, nous n’avons jamais reçu une quelconque aide, même pas un seul franc congolais, ni la subvention de la part de l’autorité urbaine (la Mairie de Kolwezi) et espérons qu’elle pourra nous entendre un jour. Et pourtant le volley-ball ne demande pas beaucoup de moyens.

Pour l’instant nous fonctionnons avec les moyens du bord, nous nous battons avec le soutien bien entendu des anciens volleyeurs qui nous soudent les coudes. Le grand problème c’est que nous sommes engagés et nous n’allons pas baisser les bras.
Nous n’avons pas de sponsor alors les projets sont énormes, même la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a.

Willy NZAM Fils
Quelle est la vision du comité de l’entente de volleyball de Kolwezi ?

Héritier KAMENE
Les perspectives d’avenir c’est de généraliser le volley-ball au niveau scolaire et universitaire, car le volley est parmi les sports qui se développent mieux dans ces milieux et nous sommes déjà en partenariat avec quelques écoles de la place dont l’Institut Technique Mutoshi qui constitue notre première étape et nous pensons lancer dès l’année prochaine un tournoi interscolaire de ce côté là en dehors du championnat régulier de l’entente.
Le volley-ball, disons-nous est un sport très éducatif et quand l’enfant grandit avec ça pourra l’aider dans l’avenir.

Dans la société, on nous apprend de travailler en équipe et le volley-ball est un sport d’équipe par excellence et modèle de gestion collective, et à travers le volley-ball vous pouvez bien gérer une bonne entreprise et aboutir aux bons résultats. Cette discipline illustre le modèle parfait de gestion en équipe.

#Willy NZAM Fils

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